Y'a p'u d'saison!

L'an passé, en prévision d'une préparation de marathon hivernal, j'ai investi. Non pas en action ou en stock-options, mais... en matériel de sport et en vêtements techniques. C'est probablement plus sûr que les placements boursiers et dans mon cas ça rapporte... un maximum de confort et de plaisir.

N'empêche, je me suis demandé si c'était bien raisonnable, ou si je n'étais pas subitement atteinte d'une addiction au shopping. Bref, j'ai traqué les soldes et peu à peu j'ai acquis un équipement digne d'un magasin de sport. Je ne compte plus les paires de chaussettes (mais pourquoi je me retrouve systématiquement avec deux pieds gauche?). Deux collants chauds pour l'hiver, est-ce bien raisonnable? Des "sous-couche", maillots techniques à manche longue, un gilet, des gants...

Au paradis des vêtements techniques

C'est que le monde des vêtements techniques, tissus respirants-mais-quand-même-chauds, imperméables-antivent-mais-évacuant-la-sueur est un univers en soi. Pour les fanas du matos (comprendre: les fous de matériel), les marques et fabricants sportifs ont fabriqué un paradis, une sorte de monde idéal où, par n'importe quel temps apocalyptique, on serait toujours au chaud et au sec.

Les marques vendent du rêve, certes mais... ça marche. Et je dois dire que le système des couches superposées a, dans mon cas, fait toutes ses preuves. En plus, c'est un équipement que j'utilise, du moins en partie, pour d'autres activités telles que ski de fond, ski de randonnée, marche en montagne, alpinisme... Quand je vous disais que c'est bien investi!

Certes, je ne m'attendais pas forcément à utiliser mes vêtements d'hiver jusqu'au mois de juin... Ce n'est qu'aux premiers jours de l'été que je me suis rappelée qu'au fond de l'armoire, il y avait des t-shirt à manche courte, et même des débardeurs! Des shorts, une jupette... si, si, des trucs de ce genre, pour ces improbables jours où il fait chaud...

Au mois de juin, on met les gants

Aux premiers jours de l'été, j'ai même fait, dans une solderie, l'acquisition d'une veste softshell légère (coupe-vent, respirante et même antipluie), constatant que ma bonne vieille veste commençait à peler par endroit... rançon d'une utilisation intensive, été comme hiver, plusieurs années durant. L'occasion de découvrir que les matières ont encore évolué et que ce que je considérais comme léger est devenu lourdingue par rapports aux poids plume actuels.

En plein mois de juin, je m'étais fait prendre à un piège de début d'hiver: panne de couches thermiques! Tous mes merveilleux maillots techniques à manches longues étaient dans le panier à linge, attendant leur tour de lessive. Eh oui, moi qui croyais que j'avais trop de matériel...

En février, on les enlève

Et puis un autre hiver est arrivé. Et la saison 2013-2014 ne ressemble en rien à la précédente! D'abord, je n'ai pas le souvenir d'avoir couru par des températures négatives. Ensuite, je sors systématiquement trop couverte... et je crève de chaud! L'autre jour, à la pause de midi, je constate que j'ai oublié ma veste de course. Je me traite de tous les noms, enfile deux tshirt l'un par-dessus l'autre en espérant que cela suffira à braver le froid...

Dehors, il fait grand soleil. Non seulement j'ai chaud avec mes deux tshirt, mais en plus je me demande pourquoi j'ai pris mes gants!



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