Savoir renoncer, mais pas tout à fait: un marathon à la maison
Dans la catégorie "tout va de travers", j'ai fait fort, cet automne. Je devais participer à un marathon à l'étranger, à la mi-octobre, avec les copains du club. Et puis la vie, les virus en ont décidé autrement. La sinusite carabinée du siècle, de celles qui te cloue au lit mais qui t'empêche de dormir tellement ça fait mal. Interdiction de prendre l'avion, pas en état d'aligner deux pas... Il a fallu renoncer à ces vacances dont je me réjouissais tant. Les copains partiront sans moi. Alors que je ne tiens pas sur mes jambes, je cherche une raison de ne pas me morfondre, autre que la situation dans le monde. Et j'en trouve une: fin octobre, y a le marathon de Lausanne, à domicile. Et si...? Je m'inscris avant même de tenir debout. C'est d'autant plus osé, comme pari, que je reste plus de deux semaines hors service, avec en guise d'entretien de tout petits footings un peu courus, beaucoup marchés, avant de filer sous la do...