Courir au plat, faut aimer!

Préparer son premier marathon plat, quand on habite un pays qui monte et qui descend, c'est... plat. Eh oui, lorsque j'ai couru mon premier marathon il y a un an, en mode "quelques centaines de mètres de dénivelé"  (600 selon ma montre, 700 selon les organisateurs), tout le monde m'a dit: "avec un parcours pareil, tu verras, le prochain ça sera du gâteau".

Mis à part que j'ai du mal à visualiser un marathon sous forme de gâteau (mais ça c'est personnel), je suis donc partie confiante pour m'entraîner en vue de mon prochain marathon de printemps... à plat. Or le plat, c'est comme tout, à bien y réfléchir: une bête question d'habitude. C'est facile... à condition d'être habitué à courir au plat.

Et votre servante, pour tout dire, du plat, elle n'en a pas fait beaucoup. Disons qu'il y avait toujours un bout de pente au milieu de mes circuits plats... Et la pente, c'est rigolo! Il faut gérer/doser l'effort à la montée... et hop on lâche le frein à la descente! Bing de nouveau une montée, paf ça redescend! Le vallonné, c'est fun.

J'avais oublié comme à plat, c'est difficile de garder une vitesse constante et de ne pas accélérer dans cette droite qui n'en finit pas (sinon elle va finir très vite, ta droite). J'avais oublié comme c'est monotone pour les jambes, même si le paysage est varié pour la tête, le plat. Tap tap tap tap tap: inlassablement, répéter le même mouvement, la même foulée, et tenter d'être régulière dans sa cadence. ET VOUS ME DITES QUE C'EST FACILE?

Ce matin, pour changer, je me suis offert une petite montée. Je suis arrivée crevée et hors d'haleine. Bon, allez, le plat, c'est sympa aussi. On ne va pas en faire tout un plat.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

CR Marathon de Milan

Trouver chaussure à son pied

Ces raccourcis qui valent le détour