La pression, je ne la subis pas, je la bois

Conversation dans un vestiaire, avant une course populaire, entre trois générations de femmes (allez, deux générations et demi).

- Ah comme ça fait du bien de courir sans la pression du podium, s'écrie la plus âgée, qui fut une sacrée championne. Avant je me rendais malade d'inquiétude, pousuit-elle: que faut-il manger avant la course et quand pour avoir assez d'énergie mais pas mal au ventre? Suis-je en forme? Et les autres? Et si je n'étais pas sur le podium? Quelle catastrophe! Maintenant, je viens courir parce qu'il fait beau et que je sais que je vais rencontrer des gens sympas.

- La pression du podium, connais pas, dit la quarantenaire. J'ai assez de pression au boulot, a la maison, alors je cours pour le plaisir et pour décompresser. J'aime bien l'énergie positive qu'il y a dans les courses.

- Moi la pression, ça me motive, réplique la jeune athlète de 20 ans. Pour moi c'est positif, je veux me dépasser!

A chacune sa pression et sa manière de la vivre. La pression que je préfère, pour ma part, c'est celle qu'on boit après la course avec les copains.

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