La paresse n'est pas (toujours) mère de tous les vices

A quoi ressemble une dernière semaine de préparation de marathon? A rien, serais-je tentée de dire. Après des semaines à braver, dompter, composer avec les éléments suivants : météo, boulot, conflits d'agenda, vie familiale et sociale, manque de sommeil, virus hivernaux, stress... tout ça pour engloutir des kilomètres, apprivoiser l'allure qui sera celle du marathon, tester les ravitaillements possibles, renforcer le cardio, les abdos, bref, entraîner avec rigueur la machine aux heures les plus inédites du jour et de la nuit... Après des semaines de tout ça, il y a la dernière semaine. Celle où on lève le pied. Pour reprendre des forces et arriver le plus frais possible sur la ligne de départ, à chaque coureur sa méthode. La mienne tient dans un grand principe: décompresser. Dormir, siester, glander, lire un bon polar, savourer un capuccino ou un carré de choc... En réalité, je me transforme en une espèce de loir qui dort, mange, se dégourdit un pe...