Des hauts, des bas et une étape essentielle

Il n’y a que dans les romans et les mauvais livres de développement personnel que tout va mieux, jour après jour, traçant une droite régulière vers la guérison. Quand tu te remets d’une blessure ou d’une maladie et que tu n’as plus vingt ans mais le double, tu apprends à composer avec des jours de mieux et des jours de moins bien. P arfois, manque de bol, ça se compte en semaines de moins bien. Et là, ça devient vraiment très dur. Pour avoir lu trop de romans (ou de livres de développement personnel à deux balles), je pensais que, passé le premier mois dans le plâtre, la suite serait un long fleuve tranquille. J’étais certaine que je poserais quasiment aussitôt les cannes et que je pèterais la forme. Sauf que ça ne s’est pas tout à fait passé ainsi. Il y a eu la très bonne surprise du vélo, que j'ai repris sans problème hormis l'impossibilité de cliper. Le reste, en revanche, était moins rose. J’avais mal. J’avais mal la nuit, mal en me réveillant, mal dans les transports ...