Sa majesté la Motiv'

Il y a les jours avec et les jours sans. Les jours "youpie je vais courir" et les jours "bof pas envie/ pas le temps/ le faut-il vraiment". La motivation, puisque c'est d'elle qu'il est question, est une véritable star: on parle d'elle tout le temps, mais elle choisit son moment pour apparaître.

En ce soir de janvier, quelle motivation peut être assez puissante pour pousser une escargote, après une loooongue journée de travail intense, à chausser ses baskets pour aller s'entraîner dans la nuit et le froid? Il est tard, il pleut des hallebardes. J'aime bien courir en hiver, mais il y a des limites.

Il y a bien ce semi-marathon dans deux mois, mais même avec un entraînement minime, ça devrait passer (à condition de ne pas chercher à faire un temps). Non, la seule, l'unique chose qui pourrait me convaincre de sortir, c'est la perspective d'un marathon de printemps.

Course d'obstacles

Quelle surprise, il y en a bel et bien un qui se profile. Je visualise le chiffre magique: 42,195 km. En un rien de temps, je suis équipée et je sors dans la nuit. Au début, je peste contre la pluie glacée qui m'arrive dans la figure. Mais le plaisir de courir prend rapidement le dessus. Il est tard, pourtant je ne suis pas la seule coureuse à braver la météo, trempée comme une soupe.

Les lumières de la nuit se reflètent sur le bitume mouillé, quelle atmosphère! ça et là sur les trottoirs, le footing se transforme en cross lorsqu'il faut enjamber des sapins de Noël mis au rebut. Hop, obstacle franchi!

Lorsque je reviens de mon entraînement, je me sens bien et mon corps est ravi d'avoir pu se dégourdir un peu. Dire que j'ai failli me priver de ce plaisir. Merci, marathon de printemps!

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