Quand je serai réparée

Donc, je me suis fait réparer.  Dans le paquet-cadeau de la convalescence, il y a un mois à passer un peu immobile. Ce "sas", j'essaie de le prendre avec philosophie, en apprivoisant la douleur, en tentant de me reposer, en explorant mes limites... et en bloguant un peu. 

Je m'extrais aussi du moment présent en me projetant un peu; en me réjouissant prudemment de l'après et de toutes les possibilités nouvelles qui vont s'offrir à moi. Car, si tout va bien, voici ce que je pourrai recommencer à faire peu à peu, dès la fin du mois d'août:

  • remettre des ballerines et des chaussures de ville sans avoir peur de me casser la figure dans la rue
  • conséquence du précédent: remettre des robes (oui, j'ai essayé le look robe+baskets mais j'ai l'air d'un sac)
  • mettre un pied devant l'autre sans me concentrer sur chaque pas (et bing le réverbère)
  • courir au train/ au bus/ ...
  • descendre les (vieux) escaliers de mon boulot sans crainte de me tordre la patte
  • cliper et décliper à vélo (padaboum! Ah merde, j'avais clipé!)
  • arpenter les sentiers de montagne
  • recommencer à courir en forêt et sur les chemins
  • en forêt, en montagne, à nouveau, courir à la descente; monter à travers les cailloux
  • plonger et palmer à 2 pieds (ça aide)
  • l'hiver venu, refaire l'imbécile dans la neige
  • ... et pour fêter ça, continuer à découvrir d'autres activités, sports, techniques!
En deux mots, je risque bien de retrouver une vie normale, du moins normale pour moi. Tout cela vaut bien un petit sacrifice (mon mantra lorsque, assommée par les médicaments, je me traine comme une serpillère). 

Courir en forêt
Avant tout ces beaux projets, il y a donc ce sas de quelques semaines, dont je compte les jours pour me motiver. Et je constate aussi que je "bouge" (c'est un bien grand mot) nettement mieux qu'il y a quelques jours. Ce matin, j'ai même réussi à faire du thé sans en mettre partout (C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup). Il y aura, aussi, plus tard, une rééducation minitieuse.

En attendant, je regarde fondre le tour de mes mollets et, puisque j'ai le droit de faire du gainage, je gaine. Riez, mais avec un plâtre, faut vraiment vouloir (ça tombe bien: je veux!). Mon kiné m'a montré quelques exercices, j'en ai pioché d'autres ça et là et Mr Escargot ronchonne car le séjour a des airs de cabinet de kiné! Alors, à dans un mois pour un post "comment sculpter son corps en ayant la jambe dans le plâtre"? 

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