Ce dimanche-là, j'avais juste envie de monter au-dessus du brouillard. J'ai failli prendre mes skis, mais mon homme a décidé pour moi, en emportant par mégarde la clé de la cave en déplacement professionnel. Mes godasses de trail feront donc tout aussi bien l'affaire. Objectif de la journée: juste profiter du soleil. Trois heures d'endurance très très douce, entrecoupées de pauses pour regarder le paysage. Un bol d'air. On reprendra les entraînements de vitesse plus tard. L'heure est à profiter simplement d'être vivante. Et surtout, c'est le moment de faire le plein de grand beau temps, de ce ciel bleu intense. La citadine que je suis emmagazine toute cette beauté aux couleurs vives. En bas, le stratus nous fait la danse des sept voiles. Le train qui me ramène vient de Milan. Deux mondes se côtoient sans se rencontrer, des citadins et une montagnarde du dimanche. On n'est pas habillé pareil. Les sujets de conversation portent ...
J’ai l’impression d’avoir rêvé tant ce fut un moment suspendu, comme hors du temps. Les courbatures et les genoux qui couinent me rappellent alors que c’est bien réel: j’ai couru le Marathon de Milan. Je rembobine. 23 décembre 2018, j’ai du mal à me remettre d’un accident et ça me mine. J'ai besoin de me trouver une motivation qui me tire vers le haut. Preuve que j’ai reçu un coup sur la tête, je me tourne spontanément vers les marathons de printemps sur route, en me disant que le plat, en ville, risque d’être plus à ma portée question entraînement, selon les rigueurs de l’hiver à venir. Je cherche un marathon en avril, pas trop blindé de monde (donc pas Paris) et où je puisse me rendre en train. Milan 🇮🇹 se détache du peloton et bing, je m’inscris. Pas si folle, j’ai choisi un marathon avec une barrière horaire large de 6h30. Je vous dis pas la tronche du toubib quand je lui ai demandé les certificats médicaux exigés par l’Italie! Ma chance, c’est qu’il c...
J'ai vu apparaître une nouvelle donnée dans les bilans hebdomadaires d'activité sur les réseaux sociaux, les jours de repos. A priori, c'est très bien. Mais au fond, à quoi ça rime? Pour la plupart de mes amies sportives, "repos" est égal à pas de sport. Si tu as bossé 12 heures et fait 4 heures de route, c'est une journée de repos... Tu as fait "maman-taxi" toute la journée, le ménage et les courses? C'était du repos! Corollaire, la question qui tue: "Mais pourquoi je suis crevée?" C'est grâce à leur questionnement et à leur vision du "repos" que j'ai commencé à m'interroger sur la mienne et sur la place que j'accordais à la récupération. Et depuis lors.... vous savez quoi? Je m'autorise beaucoup plus à lever le pied.
Commentaires
Enregistrer un commentaire